Association Merveilleuse Agójiè
Qui sommes-nous ?
Nous, Nathalie Guignard et Brigitte Kovacs, sommes parties en mars dernier au Bénin. Nous étions invitées par Marguerite et Antoine Hangnoun, un couple d’amis béninois que Nathalie avait rencontré il y a plus de vingt ans en France.
En 2015, Marguerite (dont le prénom d’usage au Bénin est Vicentia) a ouvert une crèche-garderie dans son pays, avec pour mission d’aider les familles et les enfants de son quartier.
Aujourd’hui, elle rencontre malheureusement des difficultés et risque de devoir fermer.
C’est pourquoi nous avons décidé de fonder une association afin de la soutenir et de lui permettre de poursuivre cette belle aventure humaine.
Un peu d’histoire
Dans les années 1990, Marguerite et son mari viennent en France pour permettre à Antoine de terminer son troisième cycle d’études en droit. Marguerite travaille alors dans une garderie : c’est là que germe son idée d’ouvrir un jour une crèche au Bénin.
C’est pourquoi, alors qu’ils construisent une maison dans la commune d’Abomey-Calavi (tout près de Cotonou) en 1995, ils prévoient, au rez-de-chaussée, un grand espace pour cette future crèche.
En 2001, Marguerite obtient son agrément d’assistante maternelle. Elle accueillera dès lors des enfants à son domicile lyonnais pendant plus de vingt ans, tout en continuant à se former dans les Relais Assistants Maternels (RAM).
À partir de 2010, elle effectue des allers-retours réguliers entre la France (où elle réside avec Antoine et leurs quatre enfants) et le Bénin, où elle installe peu à peu sa crèche. Elle y investit ses propres ressources et envoie depuis la France plusieurs containers pour l’équiper et l’aménager.
En 2015, l’ouverture de la crèche-garderie « La Merveille » est autorisée par le ministère béninois des Affaires sociales et de la Microfinance pour accueillir des enfants âgés de 2 mois à 3 ans. Des éducatrices sont ensuite embauchées.
Les premières années, la crèche répond bien aux besoins des habitants du quartier Agori, ainsi qu’à ceux des étudiantes de l’université voisine. Entre 10 et 15 enfants y sont alors accueillis.
Une situation difficile
En juin 2025, seuls quatre enfants y étaient inscrits. Selon Marguerite, cette baisse d’activité serait liée à la perte de pouvoir d’achat des habitants. Elle estime qu’une diminution du montant de la participation des familles serait nécessaire pour rendre la crèche à nouveau accessible à un plus grand nombre. Malheureusement, il n’existe aucune aide de l’État pour ce type de structure.
Bien que peu rentable, puis déficitaire, Marguerite a tenu pendant des années à maintenir la crèche ouverte, afin d’aider les jeunes couples et les mères seules. Elle comblait le déficit grâce à son salaire. Mais aujourd’hui, Marguerite et Antoine, désormais retraités et installés au Bénin, ne peuvent plus soutenir financièrement la crèche.
Un projet porteur d’avenir
Pourtant, il existe :
– un réel besoin de la population locale ;
– une infrastructure adaptée ;
– une équipe motivée.
Comment alors aider cette crèche, appelée La Merveille – nom bien choisi ! – à survivre ?
Comment soutenir Marguerite, qui déborde d’idées et d’énergie ?
Elle accueille depuis peu des enfants plus âgés le mercredi et pense ouvrir prochainement une bibliothèque pour les familles, ses placards regorgeant de livres et de jeux rapportés de France.
Un besoin concret
À la suite de notre séjour en mars 2025, nous avons étudié le budget de la structure et constaté qu’il faudrait 400 à 500 € par mois pour lui permettre d’atteindre un équilibre financier dans un délai raisonnable.
En effet :
– la perte actuelle est d’environ 100 €/mois ;
– une baisse d’un tiers des participations familiales entraînerait une perte supplémentaire d’environ 60 €/mois ;
– l’embauche d’une salariée supplémentaire (salaire minimum au Bénin : environ 100€/mois) pour dynamiser la crèche et proposer de nouvelles activités coûterait 140€/mois ;
– nous souhaitons également prévoir 100 €/mois pour des ateliers futurs (pisciculture, jardinage, couture, pâtisserie, etc.) ;
– sans oublier les frais de fonctionnement bancaire.
Notre réponse : l’association Merveilleuse Agójiè
C’est ainsi qu’est née notre association loi 1901, à but non lucratif, Merveilleuse Agójiè. Si plus de 20 personnes acceptent de donner entre 10 et 25 € par mois, la crèche La Merveille pourra non seulement continuer d’exister, mais aussi retrouver son dynamisme et développer des actions culturelles et éducatives ouvertes à tout le quartier.
Souhaitez-vous faire partie de cette belle aventure ? N’hésitez pas à en parler autour de vous et à consulter notre site pour en savoir plus.
Nathalie et Brigitte
Agójiè = Amazone en béninois !
